Vous pouvez consulter la liste des médecins agréés régulièrement mis à jour en cliquant sur le site internet de l'ARS. |
![]() | Le Centre de Gestion a mis en place un nouveau bordereau de saisine à utiliser pour toute étude devant le Conseil Médical en formation plénière . Ce bordereau permet de recenser les éléments essentiels de chaque dossier afin d'optimiser leur traitement. Pour télécharger le bordereau de saisine, cliquez sur ce lien. |
Suite aux sessions de webinaires qui se sont déroulées les 25, 26 juillet et 13 octobre 2022, sur le thème "conseil médical : les fondamentaux" le service Santé au Travail met à votre disposition les documents suivants : |
Fusion des Instances médicales Le décret 2022-350 du 11 mars 2022 relatif à la fusion des instances médicales historiques (comité médical et commission de réforme) en un conseil médical unique , modifie les cas de saisine obligatoires de cette instance ; Formation restreinte
Formation plénière
Changements principaux :
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Suite à la fusion des instances médicales (décret 2022-350 du 11.03.2022), nous vous informons que la Commission de Réforme devient le Conseil Médical (Formation plénière) et vous remercions d'adresser vos demandes relatives aux accidents de travail, accidents de trajet et maladies professionnelles à cette nouvelle adresse mail : conseilmedicalplenier@cdg17.fr
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Décret du 08.11.2021 relatif au temps partiel thérapeutique Le décret relatif aux nouvelles conditions d’attribution du temps partiel thérapeutique est paru au Journal Officiel du 10.11.2021, retrouvez-le via ce lien. Il fixe pour les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public les conditions d’octroi et de renouvellement d’une autorisation d’exercer un service à temps partiel thérapeutique. Il détermine les modalités relatives :
Les applications pratiques sont accessibles dans le support du webinaire du 30.09.2021 sur l'espace ASSURANCE GROUPE de notre site. Le CDG vous propose ci-après deux modèles de formulaires conçus par la Coopération régionale des CDG (Nacoopé) et destinés aux agents en cas de demande de temps partiel thérapeutique auprès de leur employeur : Ci-joint également le formulaire à destination du médecin agréé : L’équipe Santé au Travail reste également à votre écoute pour toute précision.
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Schéma de synthèse gestion d’un CITIS |
Pour télécharger ce schéma de synthèse, cliquez sur ce lien. |
Dans le cadre de la coopération régionale, les techniciens "instances médicales" des 12 centres de gestion de la Région Nouvelle-Aquitaine ont conçu une note d'information sur le temps partiel thérapeutique ainsi que des fiches pratiques sur la disponibilité d’office et sur l’expertise médicale. Nous vous les mettons donc à disposition. Cliquer sur les liens ci-dessous pour télécharger : |
Congé pour invalidité imputable au service : le Conseil constitutionnel censure l'accès aux données médicales des agentsLe Conseil constitutionnel a jugé que la communication d'informations médicales relatives à un fonctionnaire devant bénéficier d'un "congé pour invalidité temporaire imputable au service" porte atteinte au respect de la vie privée des agents. Cette disposition figurait dans l'ordonnance du 25 novembre 2020. Le Conseil constitutionnel, saisi par l'Unsa Fonction publique contre une ordonnance relative à la santé des agents publics, l'a déclarée inconstitutionnelle car elle portait atteinte au respect de la vie privée des agents. En cause, l'une des dispositions de l'ordonnance du 25 novembre 2020 "portant diverses mesures en matière de santé et de famille dans la fonction publique" à savoir "les conditions dans lesquelles le fonctionnaire en activité peut bénéficier d'un congé pour invalidité temporaire imputable au service" : l'ordonnance donne en effet aux services administratifs en charge des dossiers d'accidents de service et de maladies professionnelles la possibilité de demander et obtenir "les renseignements médicaux ou pièces médicales dont la production est indispensable pour l'examen des droits" des agents concernés. Dès la présentation de l'ordonnance en conseil des ministres, les syndicats, notamment l'Unsa donc, s'étaient élevés contre cette possibilité, estimant que "les agents publics doivent conserver la liberté d’évoquer, ou non, leur santé dans leur service" (voir notre article du 26 novembre 2020). L'association des DRH des grandes collectivités territoriales avait elle aussi exprimé son inquiétude. Dans sa requête, le syndicat considérait que "ces dispositions autoriseraient des services administratifs à se faire communiquer des données médicales, sans déterminer les agents autorisés à formuler ces demandes, ni le champ des pièces et des informations dont ils peuvent recevoir la communication, ni prévoir de garanties suffisantes". Et que cela "ne serait ni nécessaire ni justifié, dès lors que l'administration n'a pas besoin d'accéder à ces informations médicales pour se prononcer sur les demandes de congé pour invalidité temporaire imputable au service". Le Conseil constitutionnel rappelle qu'il s'agit de "s'assurer que l'agent public remplit les conditions fixées par la loi pour l'octroi de ce congé [pour invalidité temporaire imputable au service] et, en particulier, qu'aucun élément d'origine médicale n'est de nature à faire obstacle à la reconnaissance de l'imputabilité de l'accident ou de la maladie au service". Il relève toutefois que "ces renseignements médicaux sont susceptibles d'être communiqués à un très grand nombre d'agents, dont la désignation n'est subordonnée à aucune habilitation spécifique et dont les demandes de communication ne sont soumises à aucun contrôle particulier". Et qu'ils peuvent être obtenus "auprès de toute personne ou organisme". Sa conclusion : oui, cela porte "une atteinte disproportionnée au droit au respect de la vie privée". Le paragraphe en cause de la loi résultant de l'ordonnance de novembre dernier est bien "contraire à la Constitution". Dans un communiqué, le ministère de la Transformation et de la Fonction Publiques dit "prendre acte" de cette décision et indique que le gouvernement va "entamer les travaux pour tirer les conséquences" de cette décision, "dans le cadre d’un dialogue social soutenu". "C'est une victoire pour la protection des données de santé des agents", s'est pour sa part évidemment réjouie l'Unsa Fonction publique. "Tout agent doit pouvoir bénéficier de garanties qui protègent la confidentialité de ses données de santé", insiste-t-il, indiquant que le syndicat "demeurera vigilant sur les mesures à mettre en place pour renforcer les garanties des agents en toutes circonstances". Source Caisse des dépôts et consignations le 14 juin 2021 |
Maintien du 1/2 traitement avant avis d’une instance médicale |
La Cour d'Appel Administrative de Bordeaux s'est prononcée sur cette question le 13 février 2019 : Aux termes du décret n° 87-602 du 30 juillet 1987 dans sa rédaction issue du décret n° 2011-1245 du 5 octobre 2011, les fonctionnaires qui ont épuisé leurs droits statutaires à congé de maladie et qui sont en attente d’un avis du comité médical ou de la commission de réforme continuent à percevoir leur demi-traitement jusqu’à la décision de reprise de service, de reclassement, de mise en disponibilité d’office ou de mise à la retraite pour invalidité. La circonstance que la décision prononçant la reprise d'activité, le reclassement, la mise en disponibilité ou l'admission à la retraite rétroagisse à la date de fin des congés de maladie, n'a pas pour effet de retirer le caractère créateur de droits du maintien du demi-traitement prévu par ce texte. Par suite, ce maintien ne présente pas un caractère provisoire et reste acquis à l'agent alors même que celui-ci a, par la suite, été placé rétroactivement dans une position statutaire n'ouvrant pas, par elle-même, droit au versement d'un demi-traitement. Dans le cas d’espèce, l'intéressé a perçu le demi-traitement dans l'attente de l'avis de la CNRACL sur sa mise à la retraite pour invalidité. La collectivité ne pouvait légalement récupérer les sommes versées entre l’expiration des droits à maladie et la décision de mise à la retraite prononcée rétroactivement. Il en va ainsi même si cette situation conduit l’agent à cumuler sa pension d’invalidité avec son demi-traitement. Pour télécharger la jurisprudence, cliquer sur ce lien : |
Le Centre de Gestion assure désormais le secrétariat du Conseil Médical (Formation plénière) des personnels relevant de la Fonction Publique Territoriale. L'arrêté ministériel du 4 août 2004 fixe sa composition et son fonctionnement.
Le Conseil Médical (Formation plénière) est composée de sept membres ayant voix délibérative.
Sa consultation est obligatoire, exceptée dans le cas où l'administration aurait reconnu l'imputabilité au service pour les accidents et les maladies professionnelles.
Les dossiers pour le Conseil Médical (Formation plénière) , ainsi que tous les courriers y afférents sont à adresser à :
Monsieur le Président du Conseil Médical (Formation plénière)
Centre de Gestion de la Charente Maritime
85, boulevard de la République
17076 La Rochelle cedex 09
Le Conseil Médical (Formation plénière) est composé de sept membres ayant voix délibérative :
Chacun des titulaires a deux suppléants. Les membres du Conseil Médical Plénier sont soumis aux obligations de secret et de discrétion.
La présidence du Conseil Médical (Formation plénière) est assurée par le Docteur Christophe DOURTHE. En cas d'absence, il est remplacé par les docteurs Alain MAIGRET ou Denis BARON.
Le Président dirige les débats et participe aux votes.
Voir la liste des médecins agréés sur la site internet de l'ARS
Compétent pour les agents affiliés à la CNRACL, le Conseil Médical Plénier émet, notamment, un avis :
Vous pouvez télécharger un tableau récapitulant l'ensemble des cas de saisine, en cliquant sur ce lien : >> Voir le tableau
Sa consultation est obligatoire.
Les avis du Conseil Médical (Formation plénière) ne sont pas considérés comme des décisions faisant grief et ne peuvent donc faire l'objet d'un recours pour excès de pouvoir devant la juridiction administrative. Son avis n’engage ni la collectivité, qui a seule pouvoir de décision, ni la Caisse Nationale de Retraites (CNRACL), qui peut toujours demander des renseignements ou attestations complémentaires, exiger un nouvel examen par le Conseil Médical (Formation plénière) ou refuser son accord.
En principe, aucun avis supplémentaire ne peut être sollicité après l'avis rendu par le Conseil Médical (Formation plénière). Cependant, en cas de contestation des conclusions du médecin agréé par l'agent ou par l'employeur, il peut être opportun de rechercher une solution amiable, par une nouvelle consultation du Conseil Médical Formation Restreinte, avant que l'affaire ne soit portée au contentieux.
La demande d'inscription à l'ordre du jour est adressée soit :
Les fonctionnaires concernés sont obligatoirement informés du passage de leur dossier devant le Conseil, mais leur présence n'est nullement obligatoire; ils peuvent accéder à leur dossier médical via le secrétariat de l'instance, présenter des observations écrites et fournir tous les documents médicaux ou administratifs complémentaires.
Les séances se tiennent dans les locaux du Centre de Gestion de la Charente Maritime.
Le Conseil Médical (Formation plénière) siège régulièrement. Une séance mensuelle est programmée et concerne :
Pour en savoir plus :
>>Nouveau bordereau de saisine
>>Consulter les différents cas de saisine
>> Décret n°2021-1462 du 8 novembre 2021 relatif au temps partiel thérapeutique
>> Fiche pratique mise en place du temps partiel thérapeutique (Agent CNRACL)
>> Voir l'agenda des prochaines dates de réunions
>> Modèle type de demande d'expertise médicale (Accident de travail)
>> Modèle type de demande d'expertise médicale (Maladie professionnelle)
>> Arrêté du 3 juillet 2007 fixant la rémunération des médecins agréés
Procédure spécifique au traitement des expertises du Conseil Régional Nouvelle Aquitaine :
>> Synoptique
>> Notice comptable explicative
>> Etat des sommes dues