La démission pour motif personnel est considérée comme une perte volontaire d'emploi (sauf exceptions prévues par un texte), et ne permet pas de bénéficier des allocations d'aide au retour à l'emploi à la date de la démission.
Pour pouvoir prétendre à une indemnisation chômage dans le cas d'une démission considérée comme non légitime, il faut justifier d'une période d'activité d'au moins 65 jours ouvrés à l'issue de cette démission.
Si cette condition n’est pas remplie, l’article 26 §1bis b) du règlement d’assurance chômage issu du décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019 prévoit qu’un agent qui a quitté volontairement son emploi, et dont l’état de chômage se prolonge contre sa volonté, peut être admis au bénéfice des allocations après un délai d’observation de 121 jours sous réserve de justifier de recherches actives d’emploi durant cette période.
Le décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019 relatif au régime d’assurance chômage, prévoit le bénéfice des allocations d’aide au retour à l’emploi pour les salariés dont la privation volontaire d’emploi résulte d’une démission au sens de l’article L. 1237-1 du code du travail, qui justifient d’une durée d’affiliation spécifique et poursuivent un projet professionnel dont le caractère réel et sérieux est attesté par la commission paritaire interprofessionnelle régionale mentionnée à l’article L.6323-1-6 de ce code.
Toutefois, conformément à la circulaire UNEDIC n° 2019-12 du 1er novembre 2019 prise pour l’application de cette réglementation chômage, ce dispositif ne s’applique pas aux agents titulaires ou non de la fonction publique qui relèvent d’un régime de démission dérogatoire fondé sur des dispositions statutaires spécifiques.